Nous retrouvons des personnages connus par les précédents romans comme Freya Wiley toujours journaliste et son ami scénariste flamboyant Nat Fane mais le roman peut se lire indépendamment des précédents. Nous sommes maintenant dans la Londres des swinging sixties, de la libération des mœurs, du LSD et des Beatles. Un jeune réalisateur allemand met en scène une nouvelle de Henry James, The Figure in the Carpet, et nous suivons les péripéties du tournage: un secret est caché dans l’œuvre d’un auteur fameux et deux jeunes amis aimeraient le découvrir. Dans le même temps on se demande si un secret ne se cache pas dans la vie du réalisateur. Rien d’extraordinaire apparemment mais Quinn est toujours un aussi bon conteur et nous nous attachons à Billie et Sonya et les autres. La fin, un peu anticlimactique, est en symbiose avec la fin de la nouvelle de James car le jeu entre les scènes du script adaptant James et la ‘vraie vie’ sont au cœur du charme du livre et de sa puissance littéraire. Un roman d’atmosphère avec des scènes mémorables et brillamment écrites…