Le dernier Arnaldur Indridasson (« Etranges rivages ») est très bon : nous plongeons (enfin) dans les circonstances concrètes de la disparition de son petit frère lorsque Erlendur avait dix ans et vivait dans les terres austères des fjords de l’est… Il me fait continuer à méditer sur la phrase de Tchekhov qui m’habite depuis trois mois°: » Que faire Nikolai? Enterrer les morts et réparer les vivants ». Ici on comprend de l’intérieur comment parfois enterrer les morts est une condition absolument nécessaire pour réparer les vivants… Il y a comme un souffle biblique dans ce récit sur les fondamentaux de l’humanité…
LIVRE – 07/02/2013 – Éditeur : Métailié