Un fils se souvient de son enfance avec des parents improbables et très amoureux, une mère psychologiquement instable mais si charmante et vive et un père hâbleur et bien présent (qui alterne dans la narration avec son fils). L’écriture fantasque et originale nous entraîne dans son rythme et l’hommage aux parents sonne juste. Loufoque et parfois très drôle, d’une façon quasi britannique que n’aurait pas renié Woodehouse, le livre nous parle aussi de comment une famille peut affronter la maladie mentale et cela n’est pas gai non plus. Il y a un souffle, une inventivité, une authenticité entraînante sans pour autant que l’on ait l’impression de lire un chef d’oeuvre.