Un film de Regis Roinsard avec Virginie Efira, Romain Duris, Solàn Machado-Graner. Dans les années 50, un homme original et brillant rencontre une femme séduisante, fantasque et… psychologiquement fragile. Ils se mettent ensemble et ont un fils. On va les retrouver neuf ans plus tard. Comment le père et le fils vont vivre les troubles de la femme et de la mère? Fidèle au livre de Olivier Bourdeaut, le film est bien écrit, bien réalisé et bien interprété par le couple titre. Mais j’ai au fond la même impression, mitigée, qu’à la lecture du livre… On peut le lire à trois niveaux: Comme une grande histoire sur l’amour fou, l’amour passion, qui touche parce que, fort improbablement d’ailleurs, il dure. Une reprise romantique pure sur le mode Titanic. Comme un film fort sur la maladie mentale, et les dilemmes de ceux qui vivent avec les personnes malades. Et, plus profondément, comme un film métaphysique, sur des personnes paumées cherchant désespérément un sens à leur vie et le trouvant dans une fuite en avant, adolescente et assez triste, bien que carburant beaucoup au champagne. Et ce constat là est très triste et l’on plaint beaucoup l’enfant éduqué (plutôt pas d’ailleurs même si, là encore improbablement, il fait preuve d’une étonnante lucidité et maturité) par de tels parents…
Gilles Flourens
Ce qui m’a gêné c’est une absence d’intention de réalisation comme si le réalisateur s’était fait dépassé par les acteurs et leurs jeux.
Cette histoire mérite 30 minutes de moins