© Sophie Dulac DistributionSur le double fond historique des enfants du programme Lebensborn et des méthodes de la Stasi est-allemande, ce film nous introduit surtout dans la vie de plusieurs femmes affrontées au déracinement et à la perte, celle de parents perdant leur enfant, et d’enfant perdant leurs parents. Si le film a d’indéniables faiblesses – la réalisation n’aide pas vraiment le scénario – il est porté par une remarquable actrice (totalement inconnue de moi: Julianne Köhler) et a l’immense mérite de nous faire réfléchir sur ce que veut dire élever un enfant, qu’il soit de notre chair ou pas, de nous ménager des scènes d’intimité familiale fortes, tendres et pudiques, de vouloir nous faire penser à ce qu’aimer veut dire dans des circonstances extrêmes…