Dans ce petit essai, déjà ancien (1975), découvert grâce à Andrea Marcolongo, Nikos parle avec un merveilleux sens de l’autodérision de ce que signifie être grec, c’est-à-dire, en un mot, savoir que l’on a été quelque chose d’extraordinaire et se retrouver vivre dans un petit pays qui ne sait pas trop s’il est en Europe ou pas, oriental ou pas, développé ou pas. Conçu comme une suite de petits aphorismes, dont les premiers auraient bien plu à Cioran (qui connaissait le problème de la manière en quelque sorte opposée via son être roumain et non pas hongrois!), le livre est un bon mélange de gravité, de finesse et d’humour. Pour tous ceux qui aiment la Grèce, l’ancienne et l’actuelle…