Un film de Cédric Klapisch avec Ana Girardot, François Civil, Camille Cottin, François Berléand et Simon Abkarian (yes!). Près de la gare du Nord et à l’ombre de Montmartre, deux jeunes gens approchant de trente ans, une jeune femme et un jeune homme, sont un peu paumés et ne savent pas trop ce qui leur arrive. Est-ce une dépression, un traumatisme, l’effet de la solitude, d’un burn-out professionnel? Comme eux, nous ne savons pas trop… Peu à peu, grâce à une thérapie, des éléments de réponse apparaissent. Ça démarre doucement (un peu trop?) mais la fin est belle et touchante. Le film est décalé, poétique, très français (et même plutôt parisien), mais humainement juste aussi, plutôt drôle et sans prétentions. J’ai hésité à penser au début que c’était vraiment la question métaphysique, du sens de la vie, qui était au centre et cela aurait été fort (et étonnant avouons-le!) mais nous restons dans une perspective radicalement non-religieuse. Reste que le film constitue un bien bel hommage aux psychothérapeutes, ces chamans des temps modernes, qui aident, tant bien que mal, par leurs mots et leurs silences, des êtres fragiles et/ou fragilisés, à mettre eux-même des mots sur leurs souffrances. Mention spéciale aux seconds rôles tous excellents… Pour les amateurs de films psychologiques, les personnes intéressées par le travail thérapeutique (l’écoute et la parole), et les gens qui aiment bien les chatons (oui, on pense bien que… mais non!) et le bruit des trains…