Un film de Tatsushi Ōmori avec Kiki Kirin, Haru Kuroki, Mikako Tabe (2018). A Yokohama, une jeune fille grandit dans une famille aimante avec un frère dans l’ombre et une cousine très aimée. Elle cherche sa voie et va s’inscrire dans un cours de cérémonie du thé. Peu à peu l’art ancestral japonais va lui apporter une colonne vertébrale spirituelle et humaine. Contemplatif et allusif, c’est un film quintessentiellement japonais, magnifiquement joué et qui porte à la méditation.
Petit spoiler dans ce qui suit… A ne pas lire si l’on souhaite voir le film avec des yeux neufs…
J’aurais pu apprécié encore davantage mais j’ai eu l’impression qu’en certains moments l’esthétisme était excessif (certains plans, c’est une affaire de rien du tout) même dans la perspective apportée par le réalisateur et également j’aurais aimé un final humainement plus harmonieux car rien n’est dit de la seconde relation et ce point ne peut pas être anecdotique.