Prêté par un compagnon, ce livre ne m’a, ultimement, pas convaincu. Ce récit d’une mère cherchant à sauver son fils en crise d’adolescence en l’emmenant chevaucher dans les montagnes kirghizes ressemble plus à un exercice de style qu’à une histoire crédible. Il y a deux ou trois morceaux de bravoure (la tempête, le lac) ; le style, tentant de reproduire les mouvements de la pensée est énergique et entraînant mais finit par devenir lourd et répétitif. Les sentiments sur les Musulmans du fils ne sont pas très crédibles ni le personnage de la mère chirurgienne, sensée être à la fois alcoolique, grosse fumeuse et séduisante, ce qui jure un peu. Cela dit, l’impact d’un divorce sur un enfant (cf. p. 38), les sentiments ambivalents envers la mère haïe et aimée sont bien croqués. Néanmoins, l’arrière-plan philosophique est à la fois germanopratin et prévisible (ou prévisible parce que germanopratin?) et la fin un peu trop expédiée…
renaud francois
Bonjour, peut etre que la lecture de l’histoire vrai qui a totalement inspiré Laurent Mauvigner vous permettrai de comprendre…. « dans les pas du fils » est le récit de l’histoire d’un pere et de son fils partis traverser le Kirghistan à cheval pendant 3 mois pour sauver une relation blessée et un échec scolaire certains. Bonne lecture.