Après plusieurs années, nous retrouvons notre Ricciardi en 1939: le poids de la dictature se fait sentir de plus en plus ainsi que la guerre qui approche. Ricciardi découvre les affres d’un père: jusqu’où peut-il aller sans risquer de mettre sa fille en danger d’être orpheline sans trahir sa conscience? L’enquête qu’il mène n’est pas d’une difficulté immense et l’on est surpris qu’il lui fasse autant de temps à voir quelque chose que nous avons perçu bien avant le milieu du livre. Mais il y a une grande joie à retrouver les personnages, depuis Bianca jusqu’à Maione. Il n’y a plus le souffle des premiers opus mais de Giovanni reste un bon conteur.