[Comment je suis devenu moi-même: Mémoire d’un psy]. L’immense psychothérapeute californien Irvin Yalom écrit ses mémoires à 85 ans. Elles sont à son image, chaleureuses, souvent drôles et toujours instructives. Comme il le dit naïvement à la fin, et comme le lui ont dit les membres d’un des groupes de partage auxquels il participe, le premier tiers est le meilleur. En gros ce type a tout réussi dans la vie, aider de nombreuses personnes à vivre mieux, écrit de super bouquins, eu une femme spécialiste de littérature française et des enfants dont il est proche sauf une chose… Apprendre à parler français ! Et cela l’embête si bien qu’il le mentionne deux ou trois fois. Pour lui la clef d’une bonne thérapie est cette relation d’empathie et de proximité qui arrive à se nouer – ou pas – entre les deux protagonistes. Il donne tout au long du livre des anecdotes tirées de ses thérapies et procède par courts chapitres. C’est un agnostique de fond mais qui est sensible au soutien que beaucoup trouvent dans la foi et fait l’éloge d’un ami catholique de Stanford.
Anne Mortureux
What else! Il est un inspirateur, un eclaireur, le tout avec humour et chaleur. Je te rejoins à 100% Marc!
Marc Rastoin
thanks !