Dans les années 30, dans les steppes du pays Touva, à la limite de la Mongolie, les commissaires soviétiques font régner la terreur et massacrent les nomades considérés comme des koulaks. Une jeune fille, Aysuun, échappe au massacre de sa famille et va recevoir l’occasion, 25 ans après, de se venger. Ian Manook fait une nouvelle fois montre de sa connaissance de la culture et de la religion des nomades des steppes, creusant même la différence entre touvas et mongols. L’écriture n’est pas remarquable, journalistique et facile, mais l’aspect anthropologique demeure intéressant tout comme la description des paysages sibériens. Pour qui aime les ethnopolars et le châtiment des coupables.