Cette pièce, écrite après le Père, reprend ces thèmes, chers à F. Zeller, du grand âge et de la famille confrontée à cette épreuve. Comme dans la pièce précédente (et là encore écrite spécialement pour Robert Hisrch), le spectateur ne sait sur quel pied danser: Dans ce couple âgé, que viennent visiter leurs deux filles, qui vient de décéder: le père ou la mère? Selon les scènes, on change d’avis. Les dialogues sont d’une grande finesse et réalisme et le tout d’une grande humanité. Dans notre société, où la question de la vieillesse et de son accompagnement sera plus que jamais majeure (elle l’est déjà en fait), cette pièce touche juste et émeut profondément sans aucun sentimentalisme.