J’avais découvert le commissaire Pierre-Arsène Leoni grâce au premier opus de la série, Un Corse à Lille. Ce titre constitue le septième. Nous retrouvons l’équipe et son lot de changements. L’ensemble se caractérise par un style quasi poétique et sophistiqué où les références à la Corse et à ses proverbes ne manquent pas. Le héros n’est pas sans faire penser à l’Adamsberg de F Vargas et c’est un compliment. Elle se renseigne soigneusement sur l’arrière-plan sociologique de ses intrigues, ici le destin des enfants réunionnais arrachés à leurs familles et envoyées en Métropole dans l’immédiat après guerre (et jusqu’au années 60). C’est très humain, bien fait mais n’atteint pas au niveau de Vargas selon moi. Cela dit il s’agit d’une lecture idéale si l’on est en Corse