Un film de Hirokazu Kore-eda avec Hiroshi Abe, Kirin Kiki et Yōko Maki. Il y a 4 ans, nous étions nombreux à avoir beaucoup aimé le délicat Tel Père, Tel Fils. Un père divorcé, qui n’est pas à la hauteur des espoirs placés en lui du fait du succès d’un premier roman, voit sa vie lui glisser entre les doigts: il aimerait être plus proche de son fils et reconquérir sa femme. Mais la tâche est rude et comme lui dit sa mère, pourquoi faut-il que les hommes soient partagés entre la nostalgie pour un passé révolu et la quête de rêves inaccessibles sans voir le bonheur de leur présent? Dans ce nouvel opus, nous retrouvons les thèmes chers au réalisateur, la famille, le couple, la nostalgie, la réflexion sur les souvenirs et le temps qui passe, l’attention aux détails du quotidien et à la difficile communication entre les êtres humains ainsi que la qualité des acteurs et du scénario. Dans un Japon de banlieues et de HLM, Kore-eda nous parle de questions humaines et éternelles. Pourquoi ne suis-je pas aussi convaincu que par le précédent? Essentiellement du fait de l’intrigue que je trouve plus plate et prévisible. Mais il y a de la poésie, de la tendresse et une très grande justesse. La maman notamment est exceptionnelle.