Un film de Caroline Vignal avec Laure Calamy, Benjamin Lavernhe (2020). Une institutrice quadragénaire désespérément seule est tombée amoureuse du père d’une de ses élèves et se lance dans une aventure. Elle va jusque dans les Cévennes faire le chemin de Stevenson avec un âne pour le retrouver bien qu’il y soit parti en famille avec sa femme et sa fillette. De petites péripéties s’ensuivent. Je peine à voir ce que la réalisatrice-scénariste a voulu faire. A part mettre en valeur l’abattage (indéniable) de son actrice principale, pourtant affublée d’un rôle difficile – jouer une femme complètement immature avec un petit pois dans la tête -, et montrer les caprices d’un âne (c’est toujours drôle: l’âne est un animal intrinsèquement comique (tout en pouvant jouer des rôles tragiques)), il me semble qu’il manque tout de même pas mal de choses et cela traîne en longueur. Certes, la scène avec l’épouse est bien troussée mais cela fait tout de même un peu court…