En 1938, au Japon un quatuor répète: deux d’entre eux sont chinois. Soudain la police arrive et un drame se noue. De cet ébranlement initial, une incroyable histoire découle, qui va nous emporter sur deux pays et des dizaines d’années, nous parlant d’amitié, de musique, d’humanité et d’amour. Du Japon et de la France et du Royaume des sentiments traversant les frontières, de ce que Erich Auerbach appelait ‘die gemeinsame Verbindung der Kulturen’ (merci à Mendelsohn pour le rappel)… Un superbe roman, limpide et beau, éminemment japonais et en même temps témoignant d’une telle connaissance de la France que c’en est troublant.