data:image/s3,"s3://crabby-images/886c9/886c9ec04917803a5939dfbae78575e9bb89ea87" alt="Älska mig (Aime-moi)<span class='yasr-stars-title-average'><div class='yasr-stars-title yasr-rater-stars'
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Une mini-série suédoise (ARTE) de Josephine Bornebusch, avec Josephine Bornebusch, Johan Ulveson, Gustav Lindh, Sverrir Gudnason, en six épisodes d’environ 50′ (2019). En Suède aujourd’hui, la vie d’une famille confrontée au deuil et aussi aux épreuves de la vie. Un couple: la mère malade et acariâtre va bientôt mourir: son mari, Sven, prend soin d’elle malgré la façon dont elle le traite (mal). Les enfants sont bien différents. Clara, l’aînée, brillante médecin, n’arrive pas à trouver chaussure à son pied (comme dit le français courant: ‘toute boite a son couvercle dit le suédois ce qui n’est vraiment pas très heureux comme métaphore!) et s’en désole. Aaron, le petit frère (de vingt ans ce qui est tout de même très, très rare, comme écart dans une famille de deux enfants) pourrait avoir trouvé l’amour mais doute. C’est très humain, parfois drôle, très bien joué. Le cri derrière, celui du titre, est juste: l’être humain exprime un désir profond, quel que soit son âge et son genre: il dit: « Aime-moi! ». Vraiment, tel que je suis, et tu verras j’en ai de l’amour à revendre, comme on dit… Radio-France le dit bien: « La réussite de ‘Love me’ tient dans la justesse des émotions. Rien n’est surjoué grâce à des dialogues portés par un casting parfait. Et une mise en scène tout en délicatesse. La série oscille ainsi entre drame et comédie nous emportant dans un tourbillon de sentiments. » A relever toutefois, comme il fallait s’y attendre, l’absence totale de dimension spirituelle et/ou religieuse dans une société ultramoderne sécularisée. Mais sans doute est-ce aussi cela la Suède?