
Une jeune auteure espagnole sévillane nous livre de courts récits enracinés dans sa terre andalouse: la langue est superbe, riche, très poétique, dense. Les thèmes sont variés: le deuil d’un enfant, être orphelin, la quête du sens de la vie, l’exil au nord et la nostalgie du sud, etc. Ceux qui parlent et monologuent ou dialoguent sont parfois des anonymes (parfois plus ou moins reconnaissables si l’on connaît l’histoire littéraire espagnole, ce qui n’est pas vraiment mon cas) mais nous avons aussi une belle lettre de Van Gogh à son frère. Dieu n’est pas banni et parfois invoqué. Tous ces contes où pas un mot n’est de trop nous parlent de notre humanité universelle. Un feu d’artifices littéraire empli des couleurs et de la saveur du sud.