Nous voilà dans le conflit nord-irlandais sur une période allant de 1989 à 2005, avec donc le processus de paix du Vendredi Saint au milieu. Nous suivons Francis O’Neill, un clandestin poseur de bombe pour l’IRA et sa femme, Bridget. La première partie est vraiment brillante, faisant effectivement penser à John Le Carré mais la deuxième partie m’a paru moins convaincante narrativement. L’auteur traduit bien l’atmosphère des milieux républicains mais on sent tout de même qu’il manque de sympathie pour la cause (et pour les Irlandais en général). Cela reste cependant un très bon thriller.