Un film de Bradley Cooper avec Lady Gaga, Bradley Cooper, Sam Elliott et Rafi Gavron. Nouveau remake du film de 1937 (après 1954 et 1976 avec B. Streisand), suivant très fidèlement le scénario classique d’un chanteur masculin sur le déclin découvrant une inconnue dont la carrière fulgurante va éclipser la sienne. L’alchimie entre les deux rôles principaux fonctionne très bien et la réalisation, efficace, sait mettre en valeur les visages. La première demi-heure du film est juste parfaite et, même après, on ne s’ennuie pas, même si la section centrale est moins puissante (et ajoute d’autres thèmes comme le changement de style de musique de Ally qui ne sont pas vraiment traités et du coup les scènes en chorégraphie survitaminée tombent à plat). La dimension psychologique est bien rendue: des enfants cassés font (souvent) des adultes qui galèrent… Les scènes entre les deux frères sont très bonnes de ce point de vue. Le père de Ally et ses amis apportent quant à eux de bons moments de sourire. Au plan musical, j’attendais un peu plus… Shallow est une bonne chanson mais le reste m’a moins convaincu (même si Bradley chante rudement bien!). Mais cela est vraiment chouette que Lady Gaga soit une femme ordinaire et une vraie chanteuse: cela donne beaucoup de réalisme au film. Bref un drame classique mais super bien fait.
Hugolin Bergier
Nous venons de voir le film avec Lauren. On est tombé sous le charme. J’ai été bluffé par le jeu d’acteur de Cooper ! Son personnage a quelque chose d’incroyablement touchant que je n’arrive pas à pointer du doigt. Lady Gaga est également remarquable pour une amatrice… et quelle voix !!! Le film avait un potentiel énorme avec ces deux grands talents. Je pense qu’il manque plusieurs scènes pour entrer plus avant dans l’intention du film. Le thème de l’idolâtrie de la gloire est là mais on ne sait pas si le film la dénonce ou, au contraire, se montre complaisant. Ou peut-être, ni l’un ni l’autre, le film est juste une présentation réaliste de la vie des célébrités, sans aller plus loin (et c’est peut-être ça la profondeur qui manque).
Marc Rastoin
Bien vu: en fait le scénario suit le premier film du nom et se permet peu d’écarts et l’ambiguïté appartient au premier aussi.