Un film de Terence Malick avec August Diehl et Valerie Pachner. Malick nous présente les derniers années et mois de Franz Jägerstätter et de sa femme Fani. C’est comme toujours avec Malick superbement filmé notamment les paysages majestueux des alpes autrichiennes. Mais, même s’il ne fait pas porter son attention là-dessus, selon là encore son habitude, il n’oublie pas complètement les rites, les gestes et les prières: nous entendons les psaumes et le Notre Père. Comme dans « A Man for all Seasons » de Robert Bolt, il choisit de mettre en lumière la liberté et la conscience d’un homme. Seul. Seul? Non, pas vraiment, car sa femme, à qui il devait initialement son chemin de foi, l’a soutenu de tout son amour. C’est donc aussi un ode puissant à un amour conjugal transcendé par la foi et grandi par elle. C’est sans doute un peu long mais tellement fort… C’est un film qui nous tire vers le haut, nous porte à prier et à désirer être un chrétien plus cohérent… A ne surtout pas manquer.