Nous retrouvons notre John Rebus dans une Edinbourg d’aujourd’hui qui ressemble bigrement à celle d’hier: un tableau d’une grande humanité malgré le gris des compromis. Deux affaires sont mêlées dont une semble pouvoir compromettre Rebus, maintenant à la retraite et occasionnel privé. Rebus a toujours recherché la justice mais il a parfois pris certaines libertés avec les procédures. Est-il allé plus loin? Trop loin? Quel fut son degré de collusion avec un groupe de policiers ripoux? Nous avançons dans la complexité des enquêtes, dans une atmosphère crépusculaire; Big Ger Cafferty est en fauteuil et Rebus a un souffle au cœur. L’atmosphère est crépusculaire mais nullement nostalgique et Rankin n’a pas perdu la main. Un bel ouvrage.